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CONGRES AMEC OCTOBRE 2013: Dr Pelletier Michele / Dr Benichou Luc

11 octobre 2013


Session LED AcademyPalais des CongrèsParis


Cette session avait pour but de préciser et souligner le rôle des LED dans le traitement de l’acnéLe choix de consacrer une session entière à l’acné, reposait sur la très grande souffrance que cette pathologie peut faire subir à une population fragile, celle des adolescents et jeunes adultes.

 

Le préjudice esthétique ressenti peut en-effet faire le lit d’états dépressifs lourds, certains allant jusqu’à la tentative de suicide.

 


Michèle Pelletier, dermatologue, Présidente de LED Academy, empêchée au dernier moment de venir à Paris, m’avait demandé de présenter son exposé : 

 

« Qu’apporte la photobiomodulation  (PBM) au ressenti psychologique de l’adolescent face à sa disgrâce ?», exposé dont le propos est illustré par plusieurs cas cliniques.

 

Il va jusqu’à la vraie désespérance, au rejet de tout traitement, au fait d’en vouloir à un corps médical qui écoute la plainte mais ne l’entend pas, éventuellement, pour l’un des patients, à une prise en charge psychiatrique.

 

En tout état de cause, ces 5 profils, pourtant bien différents, avaient abouti à un échec thérapeutique avant d’être traité « autrement », c’est à dire en s’appuyant sur les mécanismes de la PBM.

 


La prise en charge choisie par Michèle Pelletier a été en effet couronnée de succès avec, dans tous les cas, une amélioration très significative du vécu :

Disparition de la dysmorphophobie, réconciliation du patient avec lui même et bien entendu amélioration très importante des lésions kystiques.

 

Michèle Pelletier a pu ainsi mettre en évidence les bienfaits curatifs directs sur les lésions cutanées de la Photobiomodulation (PBM) mais également les bienfaits psychologiques, directement liés à l’exposition régulière aux sources de lumière dans les domaines du rouge et du proche-infrarouge.

 


En pratique, les protocoles thérapeutiques utilisés ont été centrés sur les séances de LED. Celles-ci ont associées différentes longueurs d’ondes, dans les domaines du bleu, du jaune, du rouge et de l’infrarouge.

Pour l’un des patients, c’est un dispositif ambulatoire de LED qui lui a permis de se traiter à domicile, en l’occurrence à raison de 2 séances par semaine pendant 3 mois.  

 

Dans 2 cas, plusieurs séances de lumière pulsée (IPL) ont été associées.

Dans 2 autres cas des séances de peeling dits « photodynamiques » ont été utilisées. Elles consistent à appliquer, avant la séance de LED, un topique (préparation officinale) à base de niacinamide, diméthyl isosorbide, oxyde de fer et de zinc.

 


L’exposé de Michèle Pelletier s’est terminé par la présentation de dispositifs LED associant différentes longueurs d’ondes dans le bleu, le rouge et l’infrarouge et même un casque avec lecteur MP3 dans l’idée ce créer une synergie entre  photothérapie et musicothérapie…

 

Elle a enfin conclu sur cette différence évoquée plus haut, en proposant la notion  d’  « acné coaching » qui se fixe pour but :

•d’améliorer le préjudice esthétique en couplant LED, peelings et IPL,

•de gérer le stress par une petite prise en charge psychothérapeutique et par la luminothérapie,

•de «renarcissiser» le patient en lui montrant, photos à l’appui, que ça va mieux,

•de « l’impliquer » à travers le rituel des séances (2 par semaine pendant 6 semaines).



L’exposé de François Michel, dermatologue, a fait ensuite le point sur la « clinique de l’acné ».

 

Il l’a appréhendé de manière globale commençant par faire de cette pathologie une donnée de civilisation de moins en moins bien acceptée, impliquant 90% de la population et apparaissant de plus en plus tôt dans la vie.

 


Après un rappel de sa physiopathologie et de ses nombreuses formes cliniques il a souligné que dans l’acné, le couple infection/inflammation jouait un rôle clé qui pouvait être combattu par les propriétés biologiques de la lumière.

 

En effet, dans le domaine du bleu (400 à 475nm), la lumière détruit P.acnes, en activant ses propres porphyrines. Et, dans le domaine du rouge jusqu’au proche infra-rouge, (600 à 900nm) elle développe des propriétés anti-inflammatoires.Illustrés par une iconographie de très grande qualité, plusieurs cas cliniques nous ont permis ainsi de découvrir la grande efficacité de la monothérapie par LED. 


Il a, ensuite, à travers l’épidémiologie, souligné le rôle désastreux de cette  affection sur la qualité de vie, pouvant, chez des adolescents, aboutir à des syndromes anxio-dépressifs lourds et au suicide.

Il a également insisté sur le rôle étiologique surajouté des cosmétiques comédogènes, des nettoyages de peau trop incisifs, de la consommation excessive de sucres rapides, ou du rôle de certains médicaments.

Il a envisagé l’ensemble des traitements disponibles en insistant sur la grande facilité offerte par la photothérapie LED dans le bleu et le rouge, en complément du maintien d’une bonne hygiène locale et d’une bonne hygiène de vie. Il a ensuite rappelé qu’une fois guérie, la maladie acnéique pouvait laisser derrière-elle des cicatrices pouvant entacher à jamais la qualité de vie.

 


En conclusion, traitement du présent et nécessité de prévention pour l’avenir, font  que cette affection devrait-être prise toujours au sérieux et considérée à travers tous les paramètres qui la déterminent.

 

Enfin, à propos du rôle de la photobiomodulation qui nous rassemble, il a suggéré une utilisation plus large et plus accessible des LED, en nous proposant de réfléchir au rôle qui semble très prometteur des home device. 

En deux mots, un traitement initialisé et contrôlé par le praticien et poursuivi efficacement à la maison.

Il va jusqu’à la vraie désespérance, au rejet de tout traitement, au fait d’en vouloir à un corps médical qui écoute la plainte mais ne l’entend pas, éventuellement, pour l’un des patients, à une prise en charge psychiatrique.

 

En tout état de cause, ces 5 profils, pourtant bien différents, avaient abouti à un échec thérapeutique avant d’être traité « autrement », c’est à dire en s’appuyant sur les mécanismes de la PBM.

 


La prise en charge choisie par Michèle Pelletier a été en effet couronnée de succès avec, dans tous les cas, une amélioration très significative du vécu :

Disparition de la dysmorphophobie, réconciliation du patient avec lui même et bien entendu amélioration très importante des lésions kystiques.

 

Michèle Pelletier a pu ainsi mettre en évidence les bienfaits curatifs directs sur les lésions cutanées de la Photobiomodulation (PBM) mais également les bienfaits psychologiques, directement liés à l’exposition régulière aux sources de lumière dans les domaines du rouge et du proche-infrarouge.

 


En pratique, les protocoles thérapeutiques utilisés ont été centrés sur les séances de LED. Celles-ci ont associées différentes longueurs d’ondes, dans les domaines du bleu, du jaune, du rouge et de l’infrarouge.

Pour l’un des patients, c’est un dispositif ambulatoire de LED qui lui a permis de se traiter à domicile, en l’occurrence à raison de 2 séances par semaine pendant 3 mois.  

 

Dans 2 cas, plusieurs séances de lumière pulsée (IPL) ont été associées.

Dans 2 autres cas des séances de peeling dits « photodynamiques » ont été utilisées. Elles consistent à appliquer, avant la séance de LED, un topique (préparation officinale) à base de niacinamide, diméthyl isosorbide, oxyde de fer et de zinc.

 


L’exposé de Michèle Pelletier s’est terminé par la présentation de dispositifs LED associant différentes longueurs d’ondes dans le bleu, le rouge et l’infrarouge et même un casque avec lecteur MP3 dans l’idée ce créer une synergie entre  photothérapie et musicothérapie…

 

Elle a enfin conclu sur cette différence évoquée plus haut, en proposant la notion  d’  « acné coaching » qui se fixe pour but :

•d’améliorer le préjudice esthétique en couplant LED, peelings et IPL,

•de gérer le stress par une petite prise en charge psychothérapeutique et par la luminothérapie,

•de «renarcissiser» le patient en lui montrant, photos à l’appui, que ça va mieux,

•de « l’impliquer » à travers le rituel des séances (2 par semaine pendant 6 semaines).



L’exposé de François Michel, dermatologue, a fait ensuite le point sur la « clinique de l’acné ».

 

Il l’a appréhendé de manière globale commençant par faire de cette pathologie une donnée de civilisation de moins en moins bien acceptée, impliquant 90% de la population et apparaissant de plus en plus tôt dans la vie.

 


Après un rappel de sa physiopathologie et de ses nombreuses formes cliniques il a souligné que dans l’acné, le couple infection/inflammation jouait un rôle clé qui pouvait être combattu par les propriétés biologiques de la lumière.

 

En effet, dans le domaine du bleu (400 à 475nm), la lumière détruit P.acnes, en activant ses propres porphyrines. Et, dans le domaine du rouge jusqu’au proche infra-rouge, (600 à 900nm) elle développe des propriétés anti-inflammatoires.Illustrés par une iconographie de très grande qualité, plusieurs cas cliniques nous ont permis ainsi de découvrir la grande efficacité de la monothérapie par LED. 


Il a, ensuite, à travers l’épidémiologie, souligné le rôle désastreux de cette  affection sur la qualité de vie, pouvant, chez des adolescents, aboutir à des syndromes anxio-dépressifs lourds et au suicide.

Il a également insisté sur le rôle étiologique surajouté des cosmétiques comédogènes, des nettoyages de peau trop incisifs, de la consommation excessive de sucres rapides, ou du rôle de certains médicaments.

Il a envisagé l’ensemble des traitements disponibles en insistant sur la grande facilité offerte par la photothérapie LED dans le bleu et le rouge, en complément du maintien d’une bonne hygiène locale et d’une bonne hygiène de vie. Il a ensuite rappelé qu’une fois guérie, la maladie acnéique pouvait laisser derrière-elle des cicatrices pouvant entacher à jamais la qualité de vie.

 


En conclusion, traitement du présent et nécessité de prévention pour l’avenir, font  que cette affection devrait-être prise toujours au sérieux et considérée à travers tous les paramètres qui la déterminent.

 

Enfin, à propos du rôle de la photobiomodulation qui nous rassemble, il a suggéré une utilisation plus large et plus accessible des LED, en nous proposant de réfléchir au rôle qui semble très prometteur des home device. 

En deux mots, un traitement initialisé et contrôlé par le praticien et poursuivi efficacement à la maison.

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