Le champ « photobiomodulable »
Dr Michele Pelletier - Aouizerate
La photothérapie dynamique (PDT*) a apporté la notion de champ de cancérisation. «Altérations génétiques détectées dans la zone pathologique dans l’environnement de la tumeur corrélées à l‘exposition itérative à des carcinogènes variés ».
Elle permet d’ intégrer la tumeur comme lésion seconde et le champ comme la modification première. Celle ci induit ensuite la lésion visible.
La séquence de la démarche peut être appliquée à de nombreux phénomènes physiopathologiques :
Le champ de cicatrisation
Le champ de rejuvénation
Le champ de repousse capillaire ….
Comme nous le montrent ces différents cas cliniques:
Nous pouvons faire plusieurs observations :
L'effet retard:
le résultat espéré ne survient qu’après un certain délai (Jours, semaines, mois) après l’illumination
Il serait utile au travers d’études multiples de déterminer «ces effets retards» pour l’observance du traitement par le patient (Education thérapeutique, modalités des séances: nombre, espace et entretien).
L'effet à distance:
Traitement de la cicatrice du visage: Le cas clinique du Dr Faouzia Benkraba montre bien la cicatrisation de la zone recouverte par des steristrip alors qu’elle n’a pas été illuminée directement.
L'effet systémique:
l’ illumination unilatérale de brulures provoquées chez des rats montre une cicatrisation de la lésion du coté controlatéral non illuminé (Ref : bibliographie présentation)
La notion de prévention:
Les enjeux de notre médecine future reposent aussi sur la prévention.
Envisager la gestion du champ de la lésion en photobiomodulation permettrait peut-être de prévenir la survenue d’autres lésions secondes à l’instar de ce que nous apprend la photothérapie dynamique.