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LED Academy revue de la journée du 17 mars par le Dr BENICHOU - Les LEDs :Thérapeutique présente et future au cœur des cellules

Bonjour à tous…

La journée du 17 mars a bien donné  le ton du projet construit par LED Academy.

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5 présentations ont permis de croiser des informations très diverses et de susciter  cette démarche de curiosité permanente indispensable à une meilleure connaissance fondamentale et pratique de la photobiologie. En nous séparant le soir, nous avions de nouvelles réponses… et beaucoup de nouvelles questions.

C’est bien volontiers que je passe brièvement en revue une partie de ce qui s’est dit, pour ceux qui n’étaient pas là. Bien entendu, cette « revue » est personnelle, faite autour de mes curiosités et de mes étonnements.

     Les Leds : thérapeutique présente et future au cœur des cellules

La journée a commencée par l’exposé de Claude Dalle (responsable médecine  anti-âge). Il nous a fait plonger d’entrée de jeu dans l’immense complexité du chantier de la biologie cellulaire. C’est clair cela réveille et cela illustre parfaitement la nature d’un terrain où chaque réponse apportée multiplie le nombre de questions posées. Dès lors, autour des enjeux de l’anti-âge, quels nutriments apporter au derme en complément de la lumière ? La photothérapie dynamique est-elle un outil de vectorisation améliorant la biodisponibilité de ces nutriments ? À méditer et à vérifier.

     L’effet de la lumière sur la douleur et la guérison par l’intermédiaire du système nerveux végétatif et le tissu conjonctif.

Le Professeur Marco Bischof (comité scientifique), venu d’Allemagne, nous a fait découvrir un nouveau chantier et une nouvelle façon de raisonner sur les effets de la lumière.
Le chantier ? Celui de la matrice extracellulaire. Il considère que c’est une entité ayant la particularité d’être en contact direct avec toutes les cellules parenchymateuses et les terminaisons nerveuses. Cette entité possède la faculté de transmettre les vibrations mécaniques et électromagnétiques… et ainsi la lumière.

Selon lui, la matrice extracellulaire est par ailleurs liée de façon particulièrement étroite avec l’eau dont il souligne la plasticité. Cela nous rappelle les travaux de Benveniste…
Enfin, c’est autour de cette matrice et des cellules du système immunitaire que se développe, selon lui, le cadre physiopathologique d’inflammation chronique (Low level inflammation).
Il serait en cause dans de nombreuses pathologies, fibromyalgie, lupus, syndrome de fatigue chronique, Alzheimer, etc. mais également dans le vieillissement.

Ce processus inflammatoire éclairerait l’ensemble des syndromes fonctionnels somatiques.
Il serait par ailleurs modulé par le système cholinergique, la stimulation du parasympathique réduisant la production de cytokines pro-inflammatoires. Et enfin, la lumière ? Par son action cellulaire et extracellulaire elle jouerait un rôle important dans la gestion de ces processus en précisant que du bleu au vert on relaxerait alors que du jaune au rouge on stimulerait… et qu’on pourrait agir à la fois sur l’inflammation et sur la douleur.


     Gestion de la douleur par Photobiomodulation : protocoles.
« Je fais le commentaire qu’il s’agit là d’un concept à double tranchant… on peut stimuler une réponse antagoniste comme on peut relaxer une réponse agoniste. »
Point important, à la fin de son exposé, une question intéressante a été posée, à peu près dans ces termes, à Marco Bischof. « Un traitement corps entier, tel qu’il est praticable avec le système de lit couvert de LED a-t-il un sens ? »… La réponse a été catégorique : Non, il ne faut pas stimuler globalement l’ensemble des parenchymes….
La lumière dans la bande du rouge au proche infrarouge possède des propriétés antalgiques étonnantes.

(photo 1)
C’est ce phénomène que j’ai pu développer dans l’exposé suivant.
L’effet « antalgique » de la lumière est une évidence clinique qui se manifeste très rapidement, souvent dans les minutes qui suivent l’exposition à une source qui est, selon les appareils, presque toujours un laser non thermique (Low Level Laser).
Des mécanismes particuliers et conjugués sont alors déclenchés.
Le premier d’entre eux implique l’inflammation.
La cascade « photobiologique » déclenchée par l’exposition lumineuse, entraîne  en effet une inhibition des cytokines pro-inflammatoires et de la COX 2 et une réduction rapide de la PGE2.
Le second, très intéressant, concerne la conduction nerveuse.
Sous l’influence du rayonnement, elle est ralentie au niveau des fibres lentes et s’accompagne d’une diminution de la production de neurokinines comme la substance P et d’une sécrétion accrue d’endorphine.
Il est intéressant de préciser que la photo stimulation concernant la zone douloureuse peut être simultanément appliquée sur des points précis de l’innervation périphérique (trigger points et points d’acupuncture) en utilisant des sources lumineuses ponctuelles.
(photo 2)
L’efficacité du traitement se trouve ainsi renforcée… et l’on retrouve là un aspect du propos développé par Marco Bischof.
Le champ d’action antalgique des LED et soft lasers opérant dans les longueurs d’onde rouge et infrarouge s’étend ainsi des douleurs aigues aux douleurs chroniques les plus diverses, l’essentiel des publications concernant la rhumatologie, la neurologie, la stomatologie et la médecine du sport.
(photo 3)
A suivre…

Dr. Luc Benichou
Communication scientique

2ème partie :

     Led et acné : une nouvelle approche thérapeutique

L’expérience de Linda Fouque, Vice Présidente de LED Academy, dans le traitement de l’acné s’est révélée du plus haut intérêt. La remise en question des traitements par les cyclines en aura été, à mes yeux un point fort. Le mariage heureux des sources de lumière thermique (IPL ou lasers) aux sources non-thermiques (Panneaux de LED) permet, en effet, iconographie à l’appui, de traiter dans la très grande majorité des cas les poussées d’acné les plus difficiles. On possède d’un côté les effets antibactériens thermiques des sources poly ou monochromatiques et de l’autre les effets biologiques de la lumière bleue qui, en activant des porphyrines présentes dans proprionibacterium acnes, détruisent ce germe.

     Cicatrisation et photobiomodulation : une si longue histoire…

La cicatrisation, présentée ensuite par Michèle Pelletier, Présidente de LED Academy, est venue brillamment compléter cette démonstration d’efficacité des sources de lumière non thermiques. Michèle a, depuis plusieurs années, accumulé les succès thérapeutiques avec les panneaux de LED. Sa présentation a permis de retracer les mécanismes photobiologiques qui permettent de stimuler les différentes étapes de la cicatrisation. C’est à travers une iconographie impressionnante et de grande qualité qu’elle a illustrée l’efficacité de ses protocoles de traitement, associant le rouge et le jaune.

     Les Leds : une approche de la phlébologie
    
La dernière présentation faite par Jean-Marc Chardonneau, administrateur de la Société Française de Phlébologie et responsable médecine vasculaire au sein de la Led Academy, concernait le traitement des télangiectasies du membre inférieur.

Après avoir passé en revue les difficultés propres à cette localisation, difficultés liées à l’anatomie circulatoire très particulière du membre inférieur, il nous a fait part de son intérêt et de son expérience des photothérapies non thermiques. Nous avons ainsi mieux compris la difficulté qu’il y avait à traiter ces lésions dont la physiopathologie nous ramène, à nouveau, vers la matrice extracellulaire. Il semble ainsi que les dilatations artériolo-veinulo-capillaires en cause, soient en partie liées au manque de densité du milieu extracellulaire en fibres et en protéo et glycosaminoglycanes. C’est bien possible qu’à ce niveau, la lumière puisse jouer un rôle constructeur en stimulant la production de cette matrice. Un terrain d’expérimentation à creuser.

Enfin, lors de présentation d’appareils qui a clôturée la session, un dernier problème a été posé. Il semblerait que beaucoup de LED, jaune, rouges ou IR, puissent émettre dans l’UV.

Ce phénomène serait lié à la mauvaise qualité de certains alliages qui contiendraient des traces de métaux utilisés dans les LED bleues. Donc, probablement devrons nous exiger de la part des fabricants de dispositifs qu’ils fournissent un spectre complet de leur LED et bien sûr un CE Médical…

(Photos divers machines)

A suivre…
Dr. Luc Benichou

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