LA PHOTOBIOMODULATION
HISTORIQUE
« Une pratique n’a pas besoin d’être éclairée pour opérer ».
C’est autour de cet adage qu’a commencée vraiment, à la fin du 19ème siècle, l’histoire moderne de la photobiologie. Le travail empirique minutieux d’un médecin Danois, Niels Finsen, allait faire émerger un étonnant concept thérapeutique. La lumière visible pouvait pénétrer à travers la peau pour y traiter diverses pathologies infectieuses et inflammatoires.
Et c’est ainsi qu’en 1903, le Docteur Finsen allait voir sa découverte et ses applications récompensées par le Prix Nobel de Médecine.
Il faudra pourtant attendre les années 20 pour comprendre de quoi la lumière est faite et il faudra attendre encore une quarantaine d’années pour commencer à envisager comment les quantum énergétiques dont elle est composée, les photons, peuvent interagir avec la matière biologique.
C’est la rencontre entre les retombées de l’aventure spatiale et les avancées de la biologie cellulaire et moléculaire qui permettra de décrire l’essentiel des mécanismes de la photobiomodulation.
C’est la biologiste russe Tiina Karu qui mettra en évidence la stimulation directe de la chaîne respiratoire par les photons, dans le rouge et le proche infrarouge.
La base de notre pratique en photobiologie est aujourd’hui enfin «éclairée».
Cependant, les réponses apportées renvoient à de nouvelles questions, nombreuses et passionnantes.
À nous de continuer à y répondre en « faisant la lumière » sur ces relations trop longtemps ignorées entre biochimie et physique quantique.
Dr Luc Benichou
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